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Ah, l’automne ! Cette saison où la nature se pare de ses plus belles couleurs, où l’air se fait plus frais et vif, et où la forêt semble s’envelopper dans une douce mélodie de feuilles qui craquent sous les pieds. Mais avez-vous déjà envisagé de bivouaquer en cette saison magique ? Voici pourquoi l’automne pourrait bien devenir votre saison préférée pour le bivouac.
Les avantages du bivouac en automne
L’automne est une saison exceptionnelle pour le bivouac et offre des avantages incontestables pour les amateurs de nature. Tout d’abord, finies les affluences estivales ! L’automne se caractérise par une tranquillité inégalée. Avec la majorité des touristes rentrés chez eux après les mois chauds, la nature vous ouvre ses bras et vous offre une sérénité rare, vous permettant de profiter pleinement de ses merveilles en toute intimité.
Mais l’automne n’est pas seulement synonyme de tranquillité. C’est aussi la saison où la nature se métamorphose en un tableau vivant d’une beauté saisissante. Les arbres se parent de teintes rougeoyantes, créant un contraste magnifique avec l’or qui recouvre désormais les sols. Et que dire des ciels, qui, lors des levers et couchers du soleil, se teintent d’orangé, offrant un spectacle à couper le souffle à ceux qui ont la chance d’y assister.
Enfin, si la chaleur estivale peut parfois rendre les nuits en bivouac inconfortables, l’automne, lui, apporte un répit bienvenu. Les températures, plus clémentes et fraîches, garantissent des nuits douces et revigorantes. Fini le sentiment d’étouffement ressenti lors des nuits d’été, l’automne vous assure un sommeil paisible sous les étoiles.
Préparer son matériel spécifique pour l’automne
Le sac de couchage
L’automne, une période où les températures commencent à baisser, surtout la nuit. Pour un bivouac réussi, le choix d’un bon sac de couchage est essentiel. Vous devez opter pour un sac qui offre une excellente isolation thermique et une température de confort assez basse pour faire face aux nuits parfois fraîches. Assurez-vous donc de bien vous équiper pour garantir une nuit confortable.
Face à ce choix, le sac de couchage Greystone 20° se démarque comme une excellente alternative. Il est conçu avec des matériaux de haute qualité et intègre un duvet naturel Downtek™ 600, garantissant chaleur et confort. Sa forme de sarcophage, appelée aussi “Mummy”, est spécialement pensée pour retenir la chaleur et la distribuer efficacement, garantissant ainsi une température corporelle agréable.
Outre ses caractéristiques techniques, le sac de couchage Greystone est aussi conçu pour être facilement transportable et ranger dans un sac à dos, le rendant idéal pour le bivouac et les voyages backpacking automnales. Son revêtement déperlant sans PFC vous assure de rester au sec, repoussant efficacement l’humidité.
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Et si vous craignez toujours les frissons, vous pouvez rajouter un sac à viande à votre sac de couchage ou bien combinez votre sac Greystone avec celui de votre compagnon de tente. En optant pour un second sac Big Agnes, l’un avec une fermeture éclair à gauche et l’autre à droite, vous pourrez joindre vos sacs pour une chaleur partagée.
S'isoler du sol
Le matelas
Un élément souvent sous-estimé mais essentiel à votre confort est le matelas. Son rôle principal est de vous protéger du froid venant du sol, qui peut souvent s’avérer être un ennemi redoutable lors des nuits fraîches.
Le Divide Insulated de chez Big Agnes est un matelas gonflable conçu spécifiquement pour répondre aux exigences des trois saisons : été, printemps et automne. Léger et compact, il se glisse aisément dans votre sac à dos, sans encombrer ni alourdir. Sa R-value de 4 témoigne de ses performances isolantes supérieures. Pour ceux qui envisageraient de s’aventurer en hiver ou sur un terrain gelé, une combinaison avec un tapis en mousse serait idéale pour renforcer cette isolation.
La conception du Divide est unique. Sa structure gonflable sous la forme de cylindres verticaux assure non seulement un couchage stable, mais elle guide également le dormeur pour rester centré tout au long de la nuit. Mais là où ce matelas excelle, c’est dans la technologie qu’il embarque. L’isolation THERMOLITE® couplée à un revêtement thermoréfléchissant constitue un rempart efficace contre le froid, en capturant et renvoyant la chaleur corporelle. Ajoutez à cela un revêtement en nylon recyclé ripstop renforcé par un laminage TPU et vous obtenez un matelas non seulement chaud, mais aussi résistant et durable.
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L'art de rester au chaud
La superposition textile
Lorsqu’il s’agit de bivouaquer en automne, la clé du confort réside dans la manière dont on s’habille. Avec des températures qui peuvent varier considérablement entre le jour et la nuit, la stratégie de superposition est essentielle pour rester confortablement au chaud, tout en évitant la transpiration excessive.
Commencez par une couche de base thermique. Cette première couche, en contact direct avec votre peau, a pour objectif principal d’évacuer la transpiration. Elle doit donc être respirante tout en offrant une isolation thermique adéquate. Les tissus synthétiques, comme le polyester, ou les fibres naturelles, comme la laine mérinos, sont idéaux pour cette couche. Ils gardent leurs propriétés isolantes même lorsqu’ils sont humides et sèchent rapidement.
Ensuite, ajoutez une couche intermédiaire isolante. Cette couche est destinée à emprisonner l’air et à retenir la chaleur. Des pulls en polaire, des doudounes en duvet ou synthétiques sont parfaits pour ce rôle. Selon l’intensité de l’activité et la fraîcheur extérieure, vous pouvez opter pour des épaisseurs différentes.
Terminez par une veste imperméable. Cette dernière couche, souvent appelée couche de protection, a pour but de vous protéger des éléments extérieurs : pluie, vent et neige. Elle doit être imperméable, mais également respirante pour éviter l’accumulation de condensation à l’intérieur. Les technologies modernes, comme le GORE-TEX ou autres membranes équivalentes, sont spécifiquement conçues pour remplir ces deux fonctions.
Où établir son campement ?
Choisir le bon endroit
L’emplacement est crucial lorsqu’il s’agit de bivouac, et en automne, quelques critères spécifiques sont à prendre en compte pour garantir un séjour confortable et sûr.
Premièrement, privilégiez les zones abritées. L’automne peut apporter son lot de vents froids, pouvant rendre votre expérience moins agréable. Pour y remédier, optez pour des emplacements naturellement protégés, tels que des renfoncements, des zones boisées ou à l’abri de formations rocheuses.
Deuxièmement, il est sage d’éviter les zones basses. Ces zones, bien que souvent pittoresques, peuvent être des pièges en termes d’humidité. Elles sont en effet propices à la formation de rosée ou de brouillard matinal, ce qui peut rendre votre matériel et votre couchage humides, affectant ainsi votre confort thermique.
Enfin, pensez à l’eau. La proximité d’une source d’eau est essentielle pour des besoins basiques tels que la cuisson et la boisson. Cependant, il convient d’être vigilant. Si camper près d’un ruisseau ou d’une rivière peut sembler idéal, assurez-vous d’être suffisamment en hauteur et éloigné pour éviter tout risque d’inondation en cas de pluie soudaine. L’automne est une saison où les précipitations peuvent être imprévisibles, mieux vaut donc prévenir que guérir.
Activité automnale
Bivouac & champignons
L’automne est la saison où les champignons pointent le bout de leur chapeau à travers le tapis de feuilles mortes. Chacun d’entre eux, que ce soit le robuste cèpe ou la délicate girolle, est une merveille de la nature.
Bivouaquer durant cette saison offre une opportunité unique. Le jour, on peut se perdre parmi les arbres à la recherche de ces trésors comestibles, se laissant guider par leur forme, leur couleur et leur odeur. Chaque découverte est une petite victoire, un moment de connexion profonde avec l’environnement. Et le soir venu, rien de tel que de déguster une poêlée de champignons fraîchement cueillis, tout en écoutant les sons apaisants de la forêt.
Mais attention, la cueillette de champignons requiert une certaine expertise. Nombre d’entre eux sont toxiques et peuvent être dangereux si consommés. Il est donc primordial de bien se renseigner, d’avoir un bon guide ou de s’accompagner d’un expert pour une sortie cueillette.
La saison des champignons, alliée à l’expérience du bivouac, est un rappel que la nature est à la fois généreuse et mystérieuse. Elle nous offre ses bienfaits, mais exige également respect et prudence.
Roi des bois
Le brame du cerf
Le bivouac, cette escapade sauvage qui nous plonge au cœur de la nature, prend une dimension toute particulière durant la période du brame du cerf. Cette saison, qui survient généralement à la fin de l’été et au début de l’automne, transforme la forêt en une scène épique où le cerf, roi des bois, exprime toute sa puissance et sa majesté.
Lorsqu’on monte sa tente à la lisière d’une forêt en cette saison, les nuits se chargent d’une atmosphère particulière. Le silence nocturne est rompu par l’appel rauque et puissant du cerf. Ce brame, résonnant comme une mélodie primitive, est un appel aux femelles et un défi lancé aux autres mâles.
Bivouaquer pendant le brame offre une expérience immersive rare. Cependant, cette période demande également respect et discrétion. Le cerf, bien que fascinant, reste un animal sauvage, et la période du brame est pour lui essentielle. Il est donc important de ne pas le déranger, de garder ses distances et d’éviter de perturber cet instant crucial de sa vie.
