Les aventures de Justine & Thomas (@nosjourssurterre)
Justine et Thomas forment un couple d’aventuriers et réalisateurs passionné par la découverte du monde et sa sauvegarde. Sur la route, ils traquent des récits inspirants et engagés qu’ils partagent au travers de documentaires, photographies et textes afin de faire évoluer les consciences concernant l’aventure, les lieux où la vivre et les manières de s’y atteler. Telle une respiration entre leurs différents voyages et une ode au voyage local, leur dernier projet en date est un voyage automnal en van à travers le Massif Central. Un voyage simple et ressourçant intitulé « Un automne français ».
Massif Central
Au début de l’automne 2023, nous terminons enfin la post-production du documentaire qui retrace notre voyage à vélo de Paris à Dakar réalisé quelques mois plus tôt. Durant ces cinq mois passés en salle de montage, nous avons vu les saisons se succéder dans les rues de la capitale. Mais si l’été nous a filé entre les doigts, l’automne lui sera nôtre, une fois le projet documentaire terminé et nous à nouveau libre de prendre la route. Alors on a sorti les cartes et choisi le Massif Central pour cap de notre itinérance en van, cette zone parfois oubliée des randonneurs qui ne jurent que par les massifs des Alpes et des Pyrénées. Notre idée était de traverser le massif en van à la recherche de petites randonnées à réaliser sur un ou plusieurs jours.
Le matériel de randonnée emporté
Dans notre petit Peugeot Partner, des sacs de 70 litres et une grosse tente de randonnée ça ne passe pas. Car nous transportons aussi une plaque de cuisson, de la nourriture et un bidon d’eau, des vêtements, une table et deux chaises pour les après-midis ensoleillés, et pleins d’autres choses utiles au quotidien sur la route. Big Agnes nous a équipé du sac de randonnée pour femme Sundog 45L, de celui pour homme Prospector 50L et de la tente ultralight Fly Creek HV UL2. Du matériel léger, compact et adapté à des randonnées automnales qui nécessitent de transporter un peu de matériel sans toutefois se parer d’équipement très volumineux comme le requièrent les sorties hivernales.
Un voyage merveilleux !
Dès le début de notre voyage en van, dans le Morvan et en Bourgogne, puis une fois arrivé dans le Massif Central, on a trouvé de merveilleuses promenades et randonnées. Grands lacs du Morvan, falaises de Bourgogne, plateau d'altitude ardéchois, ... tout au long de notre voyage on a trouvé de belles haltes où randonner. On s'est rendu compte que la pratique du voyage en van et de la randonnée se marient parfaitement car l'une servait l'autre : le van permet d'accéder à n'importe quelle randonnée, la randonnée permet de pimenter le voyage pour ne pas rester des jours entiers sur son lit ou ses chaises de camping.
Alterner randonnée et van
On a tiré quelques conseils, à la fois pour la randonnée automnale que pour le voyage en mode rando-van. Lors de courtes escapades en van, cela peut passer inaperçu, mais sur des trajets plus longs, l’impact devient évident : passer des journées entières dans ou près de son van peut engendrer de l’ennui.
En alternant entre randonnée et van, on respire, on se rafraîchit l’esprit après plusieurs jours passés dans son véhicule, et on apprécie le retour au van après une longue randonnée. Ensemble, ces deux pratiques créent un équilibre parfait !
Prendre du matériel adapté à votre van
Dans notre Peugeot Partner compact, nous avons rapidement constaté que des sacs trop volumineux ne trouvaient pas leur place dans le rangement en bois sous notre lit. Cette contrainte nous obligeait à jouer au Tetris en les rangeant sur le lit pendant nos trajets, puis sur les sièges avant la nuit. Une manœuvre fastidieuse. En réalité, les sorties en van dépassant rarement trois jours, transporter des sacs de plus de 50L est superflu, à moins d’affronter l’hiver avec son lot d’équipement volumineux. Mais maintenant, nos sacs Sundog 45L et Prospector 50L s’intègrent parfaitement sous le lit, aux côtés de la cagette de nourriture et des chaises pliables. La tente Fly Creek HV UL2, légère et compacte, trouve sa place sous forme d’un bac en plastique. Une organisation quotidienne bienvenue, car les habitués le savent : en van, l’art de ranger prend une place primordiale pour éviter le chaos en fin de journée.
Laisser son van
Quand on chérit son van comme nous, le laisser sans surveillance dans un endroit inconnu pour partir en randonnée n’est pas une décision facile. Personnellement, c’est un dilemme. Pour une simple journée de randonnée, on le gare n’importe où, mais lors de périples plus longs, la vigilance s’accroît. Dans ces situations, plusieurs options s’offrent à vous : opter pour un camping payant pour une tranquillité assurée, confier le van à des amis le temps de vos randonnées prolongées, ou choisir des parkings fréquentés et passants. L’ajout d’un tracker GPS dans le véhicule et la souscription à une assurance solide sont également des mesures rassurantes.
Test des sacs à dos de randonnée Big Agnes
Le choix des sacs à dos Sundog 45L et Prospector 50L s’est révélé crucial dès les premiers jours de notre périple en van, du Morvan à la Bourgogne, puis jusqu’au Massif Central. En automne, même pour de simples randonnées journalières, la praticité de transporter des vêtements chauds et des rations devient évidente. Souvent, après de paisibles matins dans notre van, nous sortons nos sacs à dos et partons en promenade. Une nécessité qui souligne l’importance d'avoir l’équipement adéquat, même lors de petites escapades automnales.
L’intérieur offre une généreuse capacité de rangement pour nos gourdes, le pique-nique, l’appareil photo, le livre du moment, nos doudounes, et parfois même la veste de pluie, en fonction de la météo. Lors de voyages de plusieurs jours, nous ajoutons des rations supplémentaires, ainsi que notre tente Fly Creek HV UL2 et nos sacs de couchage plutôt volumineux, classés de -3°C à -15°C. Le tout trouve parfaitement sa place dans nos sacs à dos de 45 et 50L, soulignant leur spacieuse praticité.
Retour d'expérience
Jour après jour sur les sentiers, la légèreté et le maintien exceptionnel des sacs Sundog 45L et Prospector 50L se démarquent. Contrairement aux sacs que nous avons connus jusqu’à présent, adaptés aux longues randonnées mais lourds, ou légers mais dépourvus de soutien dorsal, ces sacs offrent l’équilibre parfait. Le dos et les sangles au niveau des hanches sont rigides, s’adaptant au corps pour transférer efficacement le poids vers le bassin et soulager les épaules. Fabriqué en nylon recyclé haute ténacité, le reste du sac est à la fois léger et résistant à l’abrasion. Les poches extérieures sont pratiques pour ranger des objets mouillés. Dans des environnements denses, une housse de pluie est recommandée pour protéger les sacs contre les ronces et les branches. Une combinaison idéale de légèreté et de robustesse pour les aventures en plein air.
Prospector 50L Medium Fog
Une journée de randonnée en Bourgogne sous la pluie nous a offert la belle surprise de retrouver tout notre matériel sec à l'intérieur de nos sacs.
Test de la tente Fly Creek HV UL2
Rarement avons-nous croisé une tente aussi légère et compacte, pesant seulement 1,17 kg ! Elle pourrait aisément se loger dans un sac de 20 ou 30 L, aux côtés d’un duvet d’été ultraléger. Selon nous, sa vocation première est d’accompagner un équipement ultra-compact pour l’été. Cependant, fidèles à nos habitudes (comme lors de notre traversée hivernale du Jura de 10 jours avec une tente d’été), nous voulions la mettre à l’épreuve dans toutes les conditions. En automne, lorsque les vêtements deviennent plus volumineux et les duvets plus lourds, alléger son sac grâce à cette tente d’un kilo semble très agréable, bien que son poids plume soulève la question de sa résistance aux conditions automnales.
Ultra légère et Robuste
Bien que cette tente ultra-légère ne soit évidemment pas conçue pour des expéditions polaires en hiver, elle se révèle parfaitement adaptée à l’automne ! Ses fines parois ne craignent rien tant que la neige ne vient pas s’y déposer. Au cours de différentes randonnées, elle a résisté à des rafales impressionnantes une fois les sardines en place et les haubans bien tendus. Nous avons été agréablement surpris, car une soirée venteuse en Bourgogne nous laissait craindre qu’elle ne s’effondre. Certes, le matériel ultraléger est plus fragile, mais en prenant quelques précautions, comme choisir des lieux de bivouac abrités du vent ou entretenir soigneusement la toile, on peut prolonger sa durée de vie. Respecter ces précautions permet au matériel ultraléger de résister au fil du temps.
L’espace intérieur de la tente adopte la forme d’un sarcophage, avec une entrée pouvant accueillir aisément deux personnes et se rétrécissant vers le bas au niveau des pieds. Deux personnes peuvent donc y être confortablement allongées, laissant un espace pour des affaires ou deux petits sacs (maximum 50L) entre nos têtes et la porte. Nous plaçons nos sacs debout à côté de nos chaussures dans l’abside, tandis que les affaires nécessaires sont disposées au-dessus de nos têtes à l’intérieur de l’habitacle, créant ainsi des nuits intimes et bien organisées.